Comment reconnaître les masques peu fiables ?

Il n’est pas toujours facile de distinguer les masques non certifiés de ceux qui sont certifiés. En effet, les données provenant d’autres produits sont souvent copiées.

Seuls les masques testés selon la norme EN 149 offrent une protection efficace lors du traitement de patients testés positifs au COVID-19.

Qu’est-ce qui indique qu’un masque est fiable (ou pas du tout) ?

Mise à jour

L'Agence Fédérale tient aussi exceptionnellement compte de la certification ou de rapports de test selon des normes internationales équivalentes.

  • Australië: AS/NZS 1716:2012 => P3, P2
  • Brazilië: ABNT/NBR 13698:2011 => PFF3, PFF2
  • China: GB 2626-2006 => KN100, KP100, KN95, KP95
  • Japan: JMHLW Notification 214, 2018 => DS/DL3, DS/DL2
  • Korea: KMOEL-2017-64 => Special, 1st Class
  • Mexico: NOM-116-2009 => N100, P100, R100, N99, P99, R99, N95, P95, R95
  • USA: 42 CFR 84 => N100, P100, R100, N99, P99, R99, N95, P95, R95

Suivez les 5 étapes si vous doutez sur la fiabilité de vos masques antipoussières.

étape 1: Le masque provient-il d’une marque européenne digne de confiance ?

Dans ce cas, vous pouvez être assuré qu’il s’agit d’un masque anti-poussière européen de haute qualité.

Les marques les plus courantes sont : 3M, Moldex, Uvex, MSA, Carrier, Honeywell, Portwest, RSG Safety et GSA.

étape 2: Le masque possède-t-il un certificat européen valide ?

Chaque masque nécessite un certificat d’examen de type (CE) et une déclaration de conformité avant de pouvoir être mis sur le marché en tant que produit certifié.

Une véritable approbation de type comprend, entre autres, les éléments suivants :

  • Le terme « typekeuringscertificaat » « type examination certificate » « attestation d’examen de type »
  • Le nom du produit certifié (doit être identique à tous les autres documents, emballages, produits)
  • Le nom de l’organisme notifié (et son numéro)
  • Une date et une signature

Conseil: vérifiez également dans la liste NANDO si ce numéro correspond à un organisme européen reconnu ou à un organisme notifié.

 
 
 

 

étape 3: Toutes les informations obligatoires figurent-elles sur le produit et/ou l’emballage ?

Le marquage qui doit être indiqué sur un produit européen normalisé est fixe. Pour les masques conformes à la législation européenne, il s’agit de :

  • Nom du fabricant ou de la marque
  • Numéro de l’article
  • Classification (par exemple : FFP1 NR)
  • EN 149 2001+A1:2009
  • Date d’expiration (sur l’emballage)
  • Marquage CE, suivi du numéro de l’organisme notifié responsable de l’assurance qualité

étape 4: Le certificat figure-t-il sur la liste des certificats « non valables » déjà signalés ?

Vous trouverez ici un aperçu des faux certificats signalés jusqu’à présent https://www.febelsafe.be/nl/covid19/4089-verdachte-certificaten

Si vous avez des doutes sur l’attestation d’examen UE de type, n’hésitez pas à contacter l’organisme notifié compétent pour demander si l’attestation est authentique.

Certains organismes notifiés disposent d’un outil sur leur site web pour vérifier les certificats.

étape 5: Ajustement du masque

Si vous mettez le masque et qu’il ne vous semble pas suffisamment ajusté, ne l’utilisez pas. Si de l’air arrive à pénétrer le long des bords, les particules contaminées le feront aussi.

D’autre part, le fait qu’il soit parfaitement ajusté ne signifie pas forcément qu’il s’agit d’un produit conforme. Il est tout à fait possible que le masque soit bien ajusté mais que le matériau filtrant laisse passer les particules.

Seul un test de perméabilité selon la norme EN 149 peut fournir une réponse définitive à cet égard.